2013
St Aubin
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Notre hotel , détruit en juin 1944 , il fut reconstruit dans les année 50 .
Pégasus bridge
Il s'agit d'un pont basculant du type Scherzer. Initialement construit en 1935, l'original a été remplacé par un nouveau pont similaire mais plus long en 1994 (afin d'accroitre la largeur praticable du canal et inauguré lors du cinquantième anniversaire du débarquement de Normandie). La longueur de la travée basculante est de 45,70 m. Le pont porte la route départementale D 514.
L'ancien pont, qui avait déjà été rallongé et dont le plancher avait été retiré, reste visible au Musée de l'Aspeg Pegasus Bridge & Batterie de Merville situé entre le canal et l'Orne.
Il doit ce surnom à un commando de la 6th Airborne Division (6e division aéroportée britannique) qui portait le nom et l'emblème du Pégase et qui était chargé de sa prise sous les ordres du major John Howard dans la nuit du 6 juin 1944.
Les soldats, amenés par trois planeurs Horsa le 6 juin 1944 à minuit vingt, réussirent à se poser à environ deux cents mètres du pont sans se faire remarquer par l'armée allemande. Trois autres planeurs portaient un autre commando qui devait prendre le deuxième pont sur l'Orne. Chaque planeur était composé d'environ trente hommes. Pendant cette opération, Herbert Denham Brotheridge, fut le premier soldat allié mort au combat le jour J et quatorze furent blessés.
Le piper Bill Millin a participé à la prise du pont, armé de sa seule cornemuse écossaise, parmi les renforts débarqués à Sword Beach. Des soldats alliés auraient traversé le pont au son de son instrument peu après 12 h, le feu entre les soldats britanniques et allemands cessant, puis reprenant à son passage au son de Blue bonnets over the border . Cet épisode, ainsi immortalisé par le film Le Jour le plus long, n'est pas réellement confirmé par Bill Millin qui aurait à peine eu le temps de commencer à jouer à la fin de la traversée. C'est le pont Euston 2 chevauchant l'Orne, deux cents mètres plus loin, qui aurait été franchi au son de sa cornemuse.
Arromanches
Le débarquement
Maquette de la corvette Française d'Estienne d'Orves
Le jour j, les forces navales Françaises Libres ont tenu à être présentes , leur représentation est loin d'être symbolique, les navires engagés le 6 juin 1944 contribueront largement à la réussite de l'opération Overlord.
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LA FLOTTE FRANCAISE LE JOUR J
- 2 croiseurs de 7500 tonnes armés principalement de 9 canons de 152, le "Montcalm", leadership de la flotte Française commandée par l'Amiral Lemonnier et son sistership, le "Georges Leygues". - 4 Frégates de 1300 tonnes, de construction Anglaise : La Surprise, l'Escarmouche, la Découverte et l'Aventure. - 4 Corvettes de 900 tonnes : L'Aconit, la Renoncule, la Roselys et d'Estienne d'Orves - 1 Torpilleur de 1300 tonnes : la combattante - 7 chasseurs de sous-marins - 6 vedettes rapides lance torpille MTB de construction anglaise - le cuirassé Courbet effectuera sa dernière mission : il sera coulé au large d'Arromanches afin de servir de brise lames lors de la construction du port artificiel (Mulberry).
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Mitrailleuse Browning M1917 A1 , calibre 30-06 ( 7,62mm) refroidie par eau .
PC de transmissions de campagne
La construction du port artificiel
Les jetées furent créées en associant les éléments suivants :
- les blockships, navires condamnés et coulés sur place,
- les bombardons, caissons métalliques en forme de croix,
- les caissons Phoenix, énormes caissons en béton.
Les blockships sont d'abord la première solution pour constituer les digues des ports artificiels. Cargos, vieux navires de guerre, ils sont les premiers à traverser la Manche depuis le port de Poole, où ils avaient été rassemblés. Ainsi, 56 navires vont se positionner dès le 7 juin au niveau des cinq plages pour être coulés, la coque dépassant de 2 m à marée haute.
Les bombardons, caissons métalliques d'une dimension de 60 x 8 m, sont fabriqués à Portland. Remorqués à travers la Manche, ils étaient reliés entre eux sur les endroits choisis et faisaient office de brise-lames au large des ports artificiels. Ces bombardons vont causer de nombreux dégâts lors de la tempête de mi-juin (voir plus bas).
Les caissons Phoenix étaient d'imposants caissons en béton, d'une forme parallélépipédique et cloisonnés à l'intérieur. Il fut conçu six modèles de caissons, du plus petit pesant 1 670 tonnes, au plus gros de plus de 6 000 tonnes avec une longueur de 70 m, une largeur de 15 m et une hauteur de 20 m. Sur place, ces caissons étaient remplis d'eau à l'aide de vannes que l'on ouvrait dans chacun des compartiments et reposant sur le fond de la mer, seule la partie haute émergeait des flots, formant ainsi des digues de protection et des jetées.
Les 212 caissons Phoenix (pour les deux ports) furent construits dans l'estuaire de la Tamise et à Southampton. Les travaux furent confiés à des sociétés privées de construction comme Robert McAlpine, Peter Lind & Company et Balfour Beatty qui existent encore de nos jours. Dès le 7 juin, ils furent eux aussi remorqués à travers la Manche jusqu'aux côtes normandes à la vitesse de 8 km/h.
La baie d'Arromanches
Sur cette photo d'époque , nous remarquons les " ballons" reliés par un câble ( cercle rouge ).
Des centaines ont ainsi été disposés afin d'éviter tout survol des chasseurs-bombardiers
de l'aviation allemande , sécurisant donc le port artificiel .
Caisson phoenix actuel
et le transport depuis l'Angleterre à l'époque !
Voici à quoi ressemblait le port construit en juin 1944
Maquette expliquant les contraintes liées aux marées . Les piliers verticaux ancrés
servaient de point coulissant à l'ensemble de la plate-forme !
Maquette d'un des trois ponts de débarquement allant à la plage d'Arromanches
Bofors 40 mm 40L60 .
Munitions | Obus de 40 mm |
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Cadence de tir | 120 obus/min |
Vitesse à la bouche | 881 m/s |
Portée maximale | 7 160 m |
Masse (non chargé) |
1 981 kg |