Mai , promenade en Normandie
Mai , quelques jours pour découvrir cette belle région à Saint-Aubin-sur-mer . Hôtel sympatique avec vue sur la mer
St Aubin
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Notre hotel , détruit en juin 1944 , il fut reconstruit dans les année 50 .
Pégasus bridge
Il s'agit d'un pont basculant du type Scherzer. Initialement construit en 1935, l'original a été remplacé par un nouveau pont similaire mais plus long en 1994 (afin d'accroitre la largeur praticable du canal et inauguré lors du cinquantième anniversaire du débarquement de Normandie). La longueur de la travée basculante est de 45,70 m. Le pont porte la route départementale D 514.
L'ancien pont, qui avait déjà été rallongé et dont le plancher avait été retiré, reste visible au Musée de l'Aspeg Pegasus Bridge & Batterie de Merville situé entre le canal et l'Orne.
Il doit ce surnom à un commando de la 6th Airborne Division (6e division aéroportée britannique) qui portait le nom et l'emblème du Pégase et qui était chargé de sa prise sous les ordres du major John Howard dans la nuit du 6 juin 1944.
Les soldats, amenés par trois planeurs Horsa le 6 juin 1944 à minuit vingt, réussirent à se poser à environ deux cents mètres du pont sans se faire remarquer par l'armée allemande. Trois autres planeurs portaient un autre commando qui devait prendre le deuxième pont sur l'Orne. Chaque planeur était composé d'environ trente hommes. Pendant cette opération, Herbert Denham Brotheridge, fut le premier soldat allié mort au combat le jour J et quatorze furent blessés.
Le piper Bill Millin a participé à la prise du pont, armé de sa seule cornemuse écossaise, parmi les renforts débarqués à Sword Beach. Des soldats alliés auraient traversé le pont au son de son instrument peu après 12 h, le feu entre les soldats britanniques et allemands cessant, puis reprenant à son passage au son de Blue bonnets over the border . Cet épisode, ainsi immortalisé par le film Le Jour le plus long, n'est pas réellement confirmé par Bill Millin qui aurait à peine eu le temps de commencer à jouer à la fin de la traversée. C'est le pont Euston 2 chevauchant l'Orne, deux cents mètres plus loin, qui aurait été franchi au son de sa cornemuse.
Arromanches
Le débarquement
Maquette de la corvette Française d'Estienne d'Orves
Le jour j, les forces navales Françaises Libres ont tenu à être présentes , leur représentation est loin d'être symbolique, les navires engagés le 6 juin 1944 contribueront largement à la réussite de l'opération Overlord.
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LA FLOTTE FRANCAISE LE JOUR J
- 2 croiseurs de 7500 tonnes armés principalement de 9 canons de 152, le "Montcalm", leadership de la flotte Française commandée par l'Amiral Lemonnier et son sistership, le "Georges Leygues". - 4 Frégates de 1300 tonnes, de construction Anglaise : La Surprise, l'Escarmouche, la Découverte et l'Aventure. - 4 Corvettes de 900 tonnes : L'Aconit, la Renoncule, la Roselys et d'Estienne d'Orves - 1 Torpilleur de 1300 tonnes : la combattante - 7 chasseurs de sous-marins - 6 vedettes rapides lance torpille MTB de construction anglaise - le cuirassé Courbet effectuera sa dernière mission : il sera coulé au large d'Arromanches afin de servir de brise lames lors de la construction du port artificiel (Mulberry).
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Mitrailleuse Browning M1917 A1 , calibre 30-06 ( 7,62mm) refroidie par eau .
PC de transmissions de campagne
La construction du port artificiel
Les jetées furent créées en associant les éléments suivants :
- les blockships, navires condamnés et coulés sur place,
- les bombardons, caissons métalliques en forme de croix,
- les caissons Phoenix, énormes caissons en béton.
Les blockships sont d'abord la première solution pour constituer les digues des ports artificiels. Cargos, vieux navires de guerre, ils sont les premiers à traverser la Manche depuis le port de Poole, où ils avaient été rassemblés. Ainsi, 56 navires vont se positionner dès le 7 juin au niveau des cinq plages pour être coulés, la coque dépassant de 2 m à marée haute.
Les bombardons, caissons métalliques d'une dimension de 60 x 8 m, sont fabriqués à Portland. Remorqués à travers la Manche, ils étaient reliés entre eux sur les endroits choisis et faisaient office de brise-lames au large des ports artificiels. Ces bombardons vont causer de nombreux dégâts lors de la tempête de mi-juin (voir plus bas).
Les caissons Phoenix étaient d'imposants caissons en béton, d'une forme parallélépipédique et cloisonnés à l'intérieur. Il fut conçu six modèles de caissons, du plus petit pesant 1 670 tonnes, au plus gros de plus de 6 000 tonnes avec une longueur de 70 m, une largeur de 15 m et une hauteur de 20 m. Sur place, ces caissons étaient remplis d'eau à l'aide de vannes que l'on ouvrait dans chacun des compartiments et reposant sur le fond de la mer, seule la partie haute émergeait des flots, formant ainsi des digues de protection et des jetées.
Les 212 caissons Phoenix (pour les deux ports) furent construits dans l'estuaire de la Tamise et à Southampton. Les travaux furent confiés à des sociétés privées de construction comme Robert McAlpine, Peter Lind & Company et Balfour Beatty qui existent encore de nos jours. Dès le 7 juin, ils furent eux aussi remorqués à travers la Manche jusqu'aux côtes normandes à la vitesse de 8 km/h.
La baie d'Arromanches
Sur cette photo d'époque , nous remarquons les " ballons" reliés par un câble ( cercle rouge ).
Des centaines ont ainsi été disposés afin d'éviter tout survol des chasseurs-bombardiers
de l'aviation allemande , sécurisant donc le port artificiel .
Caisson phoenix actuel
et le transport depuis l'Angleterre à l'époque !
Voici à quoi ressemblait le port construit en juin 1944
Maquette expliquant les contraintes liées aux marées . Les piliers verticaux ancrés
servaient de point coulissant à l'ensemble de la plate-forme !
Maquette d'un des trois ponts de débarquement allant à la plage d'Arromanches
Bofors 40 mm 40L60 .
Munitions | Obus de 40 mm |
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Cadence de tir | 120 obus/min |
Vitesse à la bouche | 881 m/s |
Portée maximale | 7 160 m |
Masse (non chargé) |
1 981 kg |
Pointe du Hoc
La pointe du Hoc est une petite avancée de la côte normande dans la Manche, située dans le Calvados. Elle surplombe une falaise de 25 à 30 mètres de haut avec une plage de galets d'une dizaine de mètres de large à ses pieds. La pointe se trouve sur la commune de Cricqueville-en-Bessin.
Elle fut le théâtre d'une des opérations du débarquement allié en Normandie le 6 juin 1944. Située entre les plages de Utah Beach (à l’ouest) et Omaha Beach (à l'est), la pointe avait été fortifiée par les Allemands et, selon les reconnaissances aériennes alliées était équipée de pièces d'artillerie lourde dont la portée menaçait les deux plages voisines. Il avait été jugé primordial, pour la réussite du débarquement, que les pièces d'artillerie soient mises hors service le plus rapidement possible.
Cette mission fut confiée au 2e bataillon de Rangers américain qui réussit à prendre le contrôle du site au prix de lourdes pertes. Par la suite, les pièces d'artillerie se révèleront avoir été déplacées par les Allemands peu de temps auparavant et installées 1,5 km en arrière, à l'intérieur des terres.
Avant le débarquement du 2e bataillon de rangers prévu le 6 juin à 6 h 30, l'aviation et la marine alliée échelles de cordes au sommet de la falaise, ainsi que des échelles extensibles qui seront assemblées sur place. À 6 h 30, les 225 hommes de James Earl Rudder doivent débarquer sur la plage puis escalader la falaise pour détruire l'artillerie allemande.
Les compagnies Edoivent au préalable bombarder la pointe afin de neutraliser la garnison en place, à savoir 125 fantassins et 80 artilleurs allemands.
À 4 h 30, dix LCA (Landing Craft Assault) ainsi que quatre DUKW doivent être mis à l’eau. Deux des DUKW emmènent chacun une échelle de pompier de 33 mètres de haut empruntée aux pompiers de Londres, alors que les LCA sont équipés de lance-fusées qui enverront des cordes et des et F débarquent à l’est de la pointe, alors que la compagnie D débarque à l’ouest.
Une fois la zone maîtrisée, ils peuvent tirer une fusée éclairante afin de recevoir les 225 rangers du 5e bataillon en renfort, en attendant d’être rejoints par le 116e régiment d’infanterie américain débarquant à Omaha Beach. Si à 7 h aucune fusée n’est tirée, les renforts seront détournés sur Omaha Beach dans le secteur Charlie.
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Vue sur la mer , à proximité de la Pointe du Hoc .
Les falaises , une trentaine de mêtres au dessus de la plage .
Imaginons les difficultés rencontrées lors du débarquement ...
Vue du champ de bataille , resté tel qu'en juin 1944 ,après l'assault .
Une photo de l'époque , suite au bombardements alliés . Paysage lunaire !
Promenade , actuellement , mais comme à l'époque !
Reste d'un abri , suite aux bombardements .
Il est recommandé de ne pas sortir des sentiers , aux risques et périls des curieux !
Il est facile d'imaginer le commité d'accueil en ce 6 juin 1944
Blockhaus abritant à l'origine une batterie de canon de 155mm
Certains canons n'ont jamais été montés faute de temps ...
Rien ne semble avoir bougé depuis les combats .
Impacts sur les murs , témoins de la violence des combats .
Mémorial . Rudder fut blessé par deux fois , et néanmoins continua l'asault victorieux !
Omaha beach
Omaha Beach est la plage du débarquement de Normandie qui a provoqué le plus lourd bilan des pertes du Jour J (30 % du total des pertes du 6 juin) et elle partage avec Juno Beach, le taux de perte le plus fort avec près de 8 % des effectifs débarqués dont beaucoup par noyade. Plus de 1 000 Américains sont tués et 2 000 blessés sur Omaha (le bilan précis reste inconnu), 90 % des hommes de la première vague étant tués ou blessés. L’histoire retient le surnom de « Bloody Omaha » (Omaha, la sanglante) que des films célèbres comme Le jour le plus long ou Il faut sauver le soldat Ryan ont mis en scène.
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